Mettre en lumière ou en silence les corps, les morceaux, les pièces, sculptés par les saisons.

Réunir en un moment donné, les espaces temps appartenant à hier et demain, les laissant cohabiter sans volonté d'interférer.

En discussion sur ce qui se couvre ou se révèle, de la suggestion au paroxisme, du détachement à l'obsession.

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Marée Basse se dessine autour d'une première préoccupation éprouvée d'abord dans une écriture à deux, celle du désir de révéler.

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Révéler, dans le sens premier et second des mots  :

« Faire connaître à quelqu'un ou rendre public ce qui était tenu secret 

Manifester par des signes indubitables ce qui n'était pas immédiatement perceptible

Transformer l'image photographique latente en image visible. » LAROUSSE.

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Révéler l'un au regard, à l'écoute de l'autre et des autres avec empathie et détermination, laisser le sensible côtoyer l'intime.

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Nous avons aujourd'hui choisi de remettre en jeu ces recherches au sein d'un groupe.

Rejoints par Théo Jegat musicien-compositeur, nous souhaitions associer à ce projet chorégraphique deux personnes d'âges et de parcours différents.

Nos deux parents Bénédicte Fornallaz et Jean-Paul Mérigot n'ayant peu ou jamais eu l'occasion de traverser le travail corporel et l'expérience scénique, nous accompagnent aujourd'hui.

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C'est avec la volonté d'investir physiquement l'idée du dépassement que nous envisageons les contraintes et limites de chacun d'entre nous comme appuis et fragilités dans l'écriture.

 

La musique, le dispositif sonore et la scénographie viennent proposer des embrasures laissant apparaître les aventures et les secrets des corps en s'appuyant sur une temporalité empruntée aux images cinématographiques.

 

Marée Basse nourrie la nécessité de rendre visible ou audible les retenues, les désirs, les ombres et les lueurs.